Le kouglof
Dimanche dernier, nous étions invités chez des amis pour déguster un baeckeoffe alsacien.
Comme je m'étais proposée pour préparer le dessert, je me suis lancée le défi de faire un kouglof, totalement inédit pour moi.
Je m'étais entraînée la semaine précédente à partir d'une recette de marmiton ICI.
Voici comment je l'ai adaptée :
Si on est gourmand, on peut, dès la veille, faire macérer 100 g de raisins secs dans de l'eau chaude ou un alcool. Perso, j'ai opté pour du kirsch.
La veille au soir, faire tiédir 10 cl de lait. Y ajouter 1/2 cube de levure fraiche de boulanger (environ 20 g) et 100 g de farine. Laisser reposer couvert toute la nuit.
Le lendemain matin, ça donne ça :
Verser le mélange dans la machine à pain, y ajouter 2 oeufs battus, 10 cl de lait tiède, 150g de beurre salé fondu (mais pas trop chaud), une cuillèe à café de jus de citron, 75 g à 100 g de sucre puis 400 g de farine. Perso, je mets moitié farine de blé et moité épautre.
Faire tourner la machine à pain une quinzaine de minutes puis, soit laisser lever son paton dans la machine à pain (comme ça, il est à l'abri des courants d'air), soit le faire lever dans un grand saladier à couvert et à l'abri des courants d'air. On obtient ceci
ou ceci
Alors, on verse sa pâte sur le plan de travail et on y incorpore les raisins secs. Ce n'est pas la partie la plus facile car la répartition est souvent inégale. Il faut surtout veiller à ce que les raisins ne se trouvent pas en contact avec le moule car ils vont griller et perdre tout leur intérêt. J'ai incorporé en même temps un peu du kirsch qui avait servi à la macération des raisins.
Puis on répartit sa pâte dans le moule à kouglof après l'avoir bien beurré. J'avais emprunté les vrais moules provenant d'Alsace...
J'ai versé un peu du kirsch restant dessus...
Après repos, voici le résultat :
Il reste à passer au four, à 200°C, en surveillant afin de ne pas faire brûler le dessus. Comme j'ai cuit les deux en même temps, un des miens à tellement gonflé qu'il s'est un peu déformé au contact de la paroi du four...
J'ai oublié de prendre la photo avec le sucre glace et j'ai bien failli oublier la photo de la découpe...
Aujourd'hui, je tente le panetonne, c'est ma période pâte levée. Si je ne vous ne reparle pas, c'est que le résultat n'aura pas été convaincant...
la saison des cadeaux
Vous avez remarqué ?
Mon blog a changé d'allure...
Je travaille depuis le mois de septembre à préparer un menu pour que mes posts soient plus faciles à retrouver.
En effet, quand j'ai commencé ce blog en 2014, je savais un peu comment j'allais m'organiser mais je n'imaginais pas que je passerais le cap des 5 années.
Le tout était devenu plutôt fouilli et la recherche par tag laborieuse.
J'avais l'idée de créer ce menu depuis longtemps mais il fallait y passer du temps.
J'ai donc créé des rubriques à partir des 400 posts publiés depuis février 2015. Saviez-vous, par exemple, que j'ai fabriqué plus de 70 animaux ?
C'est ma rubrique la plus dense et je ne me souvenais plus de tous.
Je n'ai pas dû tout comprendre car je n'arrive pas à lire tous les sous-dossiers que j'ai créés à la rubrique chaussons et à la rubrique animaux. Au lieu de faire défiler le menu, c'est l'image du blog qui défile... Ca marche sur le téléphone mais pas sur l'ordi.
Je vais essayer de trouver une solution mais si vous, de votre côté, vous avez des suggestions, n'hésitez pas !
Bonne (re)découverte et bons préparatifs de Noël...
Les chaussons fraise
La fraise n'est pas de saison : ça doit être pour ça que j'ai eu envie de tricoter des chaussons fraise...
D'après la bible des chaussons :
Le bassin d'Arcachon au point compté
Enfin, je peux publier ce que je considère comme mon oeuvre de l'année : n'ayons pas peur des mots !
Tout a commencé par une visite aux puces de couturières de Léognan en février. Je suis tombée sur un modèle de broderie au point compté qui m'a tout de suite séduite
Pourtant, la photo d'illustration de base était minuscule mais, en la voyant, j'ai tout de suite pensé à des personnes que je connais bien et à qui je pourrais offrir l'ouvrage terminé... J'ai donc acheté le modèle.
En voyant ensuite les grilles, je me suis dit que j'avais peut être une chance de l'avoir terminé d'ici deux à trois ans...
J'ai donc essayé de ne pas attaquer tout de suite mais c'était plus fort que moi...
J'ai pioché dans mon stock de toile Aïda et de fils et me voilà partie dès le 12 février alors que j'avais acheté mon modèle le 09 février !
Très vite, j'ai compris que je n'avais pas encore réalisé toute la complexité de la tâche : tout le dessin se brode en un fil, sauf la partie foncée, et il y a beaucoup de demi-points aux changements de couleur ! Et, bien sûr, ce n'est pas comme quand on brode un sujet : si vous brodez une maison, vous voyez à peu près où vous allez mais les chenaux du bassin d'Arcachon, c'est moins parlant, en tous cas pour moi ...
Je ne l'ai donc pas brodé d'un seul coup mais en plusieurs fois pour alterner des périodes de tricot plus "reposantes" comme des chaussons de bébé ou des lavettes. Et aussi pour avoir de quoi répondre à la copine à qui je comptais l'offrir quand elle me demandait des nouvelles de mes ouvrages !
Bref, il m'a fallu environ 70 heures de travail pour la seule broderie : j'ai commencé à compter, par curiosité, au bout du 2è ou 3è jour et je n'ai donc pas totalisé les heures à choisir les fils ni à l'encadrement.
Franchement, je ne pensais pas en avoir terminé si rapidement et j'ai redécouvert que le point compté est encore plus dépaysant que le tricot. Quand on s'y met, on perd toute notion du temps. Comme j'ai compté mes heures, je n'en revenais pas, parfois, d'y être depuis si longtemps.
Je l'ai terminé le 11 août.
Je vous passe les détails pour trouver un cadre de 45x45 cm...
Et aussi pour prendre une photo la plus fidèle possible d'un cadre sans avoir trop de reflets...
Pour une fois, je suis très fière de moi car je n'étais pas du tout sûre d'en venir à bout quand je l'ai acheté.
J'aurais souhaité remercier la créatrice du modèle mais je n'ai pas retrouvé ses coordonnées sur internet.
Le gilet bleu
Je rêve depuis un moment de me mettre au topdown.
Alors quand j'a vu ce modèle sur le blog de la malle aux milles mailles, il m'a fait rêver.
En effet, il me semblait souhaitable de commencer plutôt par un petit modèle...
La naissance annoncée pour décembre est tombée à pic pour que je me lance. En, plus, j'avais ce stock de laine à layette de Bergère de France qui n'attendait que ça.
Je n'ai pas compté combien de fois j'ai dû défaire un rang, voire, une série de rangs... Il y a notamment une erreur dans le modèle de base qui fait faire une boutonnière là où il n'en faut pas (rang 37 pour celles qui seraient intéressées) et là, j'ai dû redéfaire une bonne dizaine de rangs...
Il faut dire que, pour une fois, je n'avais pas lu les commentaires avant de me lancer... sinon, j'aurai bien vu qu'il ne fallait pas faire cette maudite boutonnière !!!
Bref, je ne suis pas enchantée de mon résultat, que je trouve plein de défauts, mais il fallait bien commencer. J'espère que le prochain sera plus réussi.
Les chaussons bleus
Une petite paire de chaussons bleus.
C'est un modèle que j'ai pris sur le blog de la malle aux mille mailles. Je les ai déjà faits plusieurs fois...
Les conditions climatiques ont été telles en octobre qu'il a été bien diffcile de prendre de jolies photos : à l'intérieur, la luminosité n'est pas suffisante et le flash modifie les couleurs. A l'extérieur, il pleuvait tout le temps et quand il y avait une éclaircie, pas le temps de faire des fioritures, on prend la photo et on rentre vite avant la prochaine averse.
Quand je pense au nombre de livres que j'ai pour expliquer comment faire de jolies photos, même à l'intérieur, avec quelques réglages techniques que je ne prends pas le temps d'expérimenter...
Laine Bergère de France de mon stock.
La maison du Filet brodé
Encore un petit tour à Plouenan, c'est tellement fascinant...
Et le site, c'est ICI
la citrouille de saison
C'est la saison d'Halloween.
Il y a au moins deux ou trois ans, j'avais fabriqué une petite citrouille dans un coupon de tissu soldé quand mon fils était petit et qui avait servi à lui fabriquer une cape pour Halloween.
Je n'étais pas mécontente de moi et je devais l'offrir mais mon fils m'a dit que c'était affreux donc je l'ai gardée et je la ressors en décor chaque année...
Je ne me souviens plus où j'ai pris le modèle mais il suffit de taper "pelote aiguilles citrouille" sur un moteur de recherche et on trouve tous les modèles qu'on veut.
Le bonnet jaune
J'avais déjà tricoté un petit bonnet en version marin :
J'avais adoré mais je n'avais pas encore eu l'occasion de le refaire.
C'est chose faite, j'ai continué de piocher dans mon stock de laine jaune...
Je l'ai tricoté en 5 aiguilles pour éviter la couture.
En Caline de Bergère de France, d'après un modèle tiré de ce livre :
les chaussons jaunes
Avant l'été, j'étais sérieusement en manque de layette...
J'ai improvisé des chaussons mais j'étais juste, vu que les bébés étaient très proches du terme. Impossible de se lancer dans des nouveautés.
Et puis la nouvelle est tombée à mon retour de vacances : une naissance prévue pour le 1er décembre !
Le bébé né en hiver est le rêve de la tricoteuse !
Alors je me suis un peu lachée...
Bienvenue pour le début d'une nouvelle série "layette"
On commence par un classique que j'ai déjà tricoté plein de fois : les chaussons basiques en jaune tout aussi basique (j'ai un bon stock de jaune Caline de Bergère de France..)
D'après Catherine Bouquerel